Qu’il vive
Ce pays n’est qu’un v?u de l’esprit, un contre-sépulcre.
Dans mon pays, les tendres preuves du printemps et les oiseaux mal habillés sont préférés aux buts lointains.
La vérité attend l’aurore à c?té d’une bougie. Le verre de fenêtre est négligé. Qu’importe à l’attentif.
Dans mon pays, on ne questionne pas un homme ému.
Il n’y a pas d’ombre maligne sur la barque chavirée.
Bonjour à peine, est inconnu dans mon pays.
On n’emprunte que ce qui peut se rendre augmenté.
Il y a des feuilles, beaucoup de feuilles sur les arbres de mon pays. Les branches sont libres de n’avoir pas de fruits.
On ne croit pas à la bonne foi du vainqueur.
Dans mon pays, on remercie.
Les Matinaux ((1968)
愿它永生
在我的国度,春天温柔的见证
以及散羽的鸟群为遥远的目标
所钟情。
真理在一支蜡烛旁等待晨光。
窗玻璃不修边幅。殷勤有加。
在我的国度,人们从不质问一个
激动的人。
倾覆的小船上没有凶恶的阴影。
致候痛苦,在我的国度闻所未闻。
将因之增长的,人们才会借用。
叶子,许多叶子在树上,在我的
国度,树枝因不长果实而自由。
我们不信征服者的那套信仰。
在我的国度,人们感激着。
作者:勒内.夏尔